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Du

Annulé Auditorium Olivier Messiaen
Entrée libre sur réservation à crr.billetterie@cergypontoise.fr

Étudiants en scène / Musique / Musique classique

Orchestre à cordes 3ème cycle

L’ensemble cordes 3ème cycle du CRR, dirigé par Pierre-Olivier Queyras part en exploration dans des musiques aussi singulières que terriblement voluptueuses et lyriques.

Ludwig van BEETHOVEN : Sérénade pour trio à cordes en ré Majeur opus 8
Alain BESSON : Contrafactum pour orchestre à cordes et 3 solistes (violon, alto, violoncelle)
Antonin DVORAK : Sérénade pour cordes en mi Majeur opus 22 
Avec l’ensemble cordes 3ème cycle du CRR, direction Pierre-Olivier QUEYRAS

Il y a 250 ans, en décembre de l’an 1770 naissait le petit Ludwig van Beethoven, celui qui deviendra l’un des plus grands compositeurs de tous les temps, sans doute l’un des plus connus aussi, notamment à travers quatre simples petites notes… vous savez, Pom-pom-pom-pom ? Mais aussi sa dernière et plus célèbre symphonie, la neuvième, dont l’hymne à la joie deviendra des années plus tard l’hymne de l’Europe !

Sa musique, emprunte de classicisme, ouvre les portes du romantisme par son audace d’écriture, sa très forte expressivité et des développements impressionnants pour l’époque. Il marquera son temps mais aussi et surtout de nombreux compositeurs romantiques et même plus tardifs, dont notamment Johannes Brahms ou Antonín Dvořák. Beethoven compose sa Sérénade opus 8 à l’âge de 26 ans, alors que sa réputation de pianiste et improvisateur ne cesse de grandir à Vienne et qu’il commence tout juste à s’émanciper de ses grands maîtres classiques Viennois de l’époque (Haydn, Schenk, Albrechtsberger, Salieri…). Cette Sérénade, bien que très classique encore d’écriture, montre déjà des indices de l’audace du grand Beethoven. D’une durée d’environ 30 minutes, elle se compose de sept parties distinctes et fut très bien accueillie par le public Viennois de l’époque, notamment grâce à son Allegretto alla Polacca.

 

Lorsqu’on prononce son nom, on pense d’emblée à sa fameuse symphonie dite du Nouveau Monde, créée en 1893. Antonín Dvořák (Nelahozeves, 1841- Prague, 1904), compositeur tchèque romantique, grand admirateur de Beethoven et de Brahms, s’inspire beaucoup dans son ouvre du folklore de Bohème et de Moravie, évoquant la nature et la culture de son pays et participant ainsi aux cotés de Bedřich Smetana à inventer une esthétique musicale Tchèque. Jouée pour la première fois le 14 mai 1875 à Berlin, sa Sérénade en mi majeur est composée de 5 mouvements. Tout à la fois évidente et très inspirée, c’est l’une des œuvres pour orchestre à corde les plus populaires. Très souvent jouée, elle fait partie, non sans raisons, des chefs-d’œuvre du répertoire pour cordes.

 

« Lorsque Pierre-Olivier Queyras m’a parlé de ce projet, j’ai tout d’abord cherché dans mon répertoire les pièces pour ensembles à cordes. Puis comme rien ne me satisfaisait, nous avons eu l’idée, Pierre-Olivier et moi de la transformation d’une pièce existante ; ou plus exactement de la transformation d’une structure existante enrichie de trois solistes. La pièce commence comme une « parodie » dans le sens d’ajout de voix comme on pouvait le faire à la Renaissance sur une polyphonie préexistante - d’où le titre Contrafactum. La référence à cette technique est constante mais petit à petit, celle-ci se transforme pour aboutir à la superposition d’une double musique en surimpression de temporalité : musique du temps présent et musique du passé, en transparence, qui pourrait évoquer un motet de l’Ars nova. » Alain Besson, compositeur

Conservatoire à Rayonnement Régional

Auditorium du CRR Rue Haute – Place des Arts

95000 Cergy Grand Centre