©SylvieDelamotte

Du

Jeudi 22 juin, 20h Auditorium Olivier Messiaen
Entrée libre sur réservation auprès de crr.billetterie@cergypontoise.fr

Autres

Orchestre symphonique Junior : Massenet, Dvorak, Saint-Saëns

Direction Evelyne Perriot

1ere partie : Orchestre Pizzicato - Direction Evelyne Perriot

  • Méditation de Thaïs extrait de l'opéra Thaïs de Jules MASSENET, soliste Florian HOLBE, violon
  • Chant à la Lune extrait de l'opéra Rusalka d'Antonin DVORAK, soliste Clara LEFEVRE-PERRIOT, alto
  • Mon Cœur s'ouvre à ta Voix extrait de l'opéra Samson et Dalila de Camille SAINT-SAËNS soliste Rebecka NEUMANN, hautbois

 

Clara LEFEVRE-PERRIOT, alto,

Florian HOLBÉ, violon,

Rebecka NEUMANN, hautbois

Orchestre symphonique junior,

direction Evelyne PERRIOT 

 

Thaïs

Comédie lyrique en trois actes et sept tableaux créée le 16 mars 1894 à l’Académie Nationale de Musique, à Paris.
A Alexandrie, un moine, Athanaël, dans sa tentative de sauver Alexandrie du péché, veut convertir à la foi chrétienne Thaïs, une courtisane vouée à Vénus. Il tombe amoureux de la belle païenne…La courtisane reçoit le prêcheur dans son palais et finit par être touchée par son discours. Après avoir cherché son beau reflet dans un miroir, elle médite sur la vanité de sa vie. Le violon en soliste est la voix de cette méditation. Ce passage est le plus fameux de l’opéra. Il est plus régulièrement joué seul que ne l’est l’œuvre complète. Thaïs est une œuvre ou la sensualité et l’ascétisme sont en constant bras de fer. 

 

Rusalka

Conte lyrique inspiré de La Petite Sirène et de ballades tchèques, Rusalka est un sommet absolu de l’opéra. 
La Rusalka est une sorte de sirène ou d'ondine de la mythologie slave. Créature de l'eau, dont elle jaillit dans une nudité séductrice ou virginale, elle apparaît aux hommes pour les attirer dans les profondeurs. Cet opéra, très inspiré parle d'une histoire d'amour entre la Rusalka et un prince, amour hélas à sens unique et qui prendra fin de manière tragique. Le poète à l'origine du livret de Rusalka, Jaroslav Kvapil ne l'a d'abord pas destiné à Dvořák. En 1899 il entame ce travail à la demande d'un compositeur assez obscur, installé en Ukraine. Jaroslav Kvapil ne l'avait pas imaginé, mais son livret correspond en tous points à ce qu'aime Dvořák. En particulier, l'écrin de nature qui entoure les personnages. Le premier et le troisième actes se déroulent en pleine forêt, au bord d'un lac ; le deuxième sur les bords d'un étang dans le parc d'un château. Après avoir suivi le génie des eaux et les nymphes qui s'ébattent joyeusement dans l'eau, nous allons faire la connaissance de l'héroïne de l'opéra, Rusalka. Assise sur le tronc d'un saule qui surplombe le lac, elle est triste et pensive. Même si nous ne voyons pas le décor, la musique de Dvořák nous suggère le caractère merveilleux du personnage. Rusalka n'est pas humaine, ni mortelle, c'est une créature des ondes, qui devrait vivre avec ses soeurs dans les eaux du lac. Au printemps 1900, Dvořák a commencé d'esquisser le 1er acte de Rusalka. Il entame ce travail à Prague, où il vit et où il enseigne au Conservatoire. Le 10 juin, il écrit à un de ses amis qu'il est “empli d'enthousiasme et de joie”. Puis au début de l'été il part pour la campagne, où il va avancer sur les deux premiers actes. Il correspond avec Kvapil, son librettiste pour lui demander quelques modifications, pour améliorer avec lui quelques effets, toujours en sollicitant son approbation. Il revient à Prague, au début de l'automne où il va terminer le 3ème acte fin novembre. La soirée est très attendue et la représentation de Rusalka le nouvel opéra de Dvořák va merveilleusement se passer, en ce 31 mars 1901.

 

Samson et Dalila

Œuvre biblique à l’érotisme à peine masqué, Samson et Dalila permet à Camille Saint-Saëns d’offrir au public un « grand opéra » spectaculaire et néanmoins intime lorsqu’il s’agit de séduction ou de repentir. Camille Saint-Saëns a composé une bonne douzaine d’opéras, mais seul Samson et Dalila s’est imposé au répertoire.  Le sujet de l’opéra est tiré de l’Ancien Testament, il suit les derniers épisodes de la vie du juge Samson, qui se sert de sa force pour délivrer les Hébreux des Philistins, tel que relaté dans le Livre des Juges. Le premier acte reste assez proche de l’idée originelle de l’oratorio, tandis que l’acte central, le deuxième acte, qui se passe chez Dalila, combine la dimension séductrice et la manipulation, et que le troisième acte et dernier acte, qui est constitué de deux tableaux, dans la prison puis dans le temple, consacre le retour de la puissance de Samson et l’écroulement du temple sur les Philistins.

Conservatoire à rayonnement régional de Cergy-Pontoise

Auditorium du CRR Rue Haute – Place des Arts

95000 Cergy Grand Centre